Ecrire, réaliser et produire un court métrage c'est possible !

Le court métrage "Au Nom d'Aya" a été imaginé, écrit et réalisé par des élèves d'une classe de Seconde au sein du Lycée Jofrre de Montpellier. En voici les extraits et l'envers du décor... Cet atelier court métrage a été encadré, dirigé et réalisé par Stéphanie Valois et Yves Caumon.

Ecrire, concevoir et imaginer un journal d'actualités (réelles ou imaginaires), c'est possible !

Le journal "Le J Maginaire", relatant des actualités imaginaires, a été  entièrement inventé, rédigé et conçu par des élèves de Seconde du Lycée Joffre de Montpellier. Tous les dessins, illustrations, photo-montages, textes et graphiques  sont l'oeuvre de ces mêmes élèves. Cet atelier d'écriture a été encadré par Stéphanie Valois. Ce journal dont le format est inspiré de celui du "1 l'Hebdo" a été publié en 100 exemplaires.

Organiser la semaine de la presse, c'est possible !

Cette semaine de la presse au sein du lycée Joffre de Montpellier a été organisée par Stéphanie Valois.

Initialement destinée aux élèves de Seconde, elle a finalement interpellé de nombreux professeurs du lycée qui a conduit leurs élèves de la seconde à la Terminale aux différentes conférences, expositions et témoiganges programmés tout au long de cette semaine de la presse.

Les intervenants :

• journaliste spécialiste culture au Midi Libre, locale de Montpellier.
• Yves Izard, ancien grand reporter de France Info spécialiste du conflit israélo-palestinien.
• Hubert Huertas, ex journaliste à Mediapart.
• Serge Mercier, photo-journaliste au journal "La Provence" à Aix-en-Provence.

Organiser une master class avec des personnalités issues de tout domaine professionnel, c'est possible !

Le chanteur Renaud a répondu à l'appel de Stéphanie Valois pour des élèves de Seconde au Lycée Joliot Curie à Sète. Durant deux heures, l'auteur, compositeur, interprète a discuté avec les élèves de la langue française, de l'importance des mots, des auteurs qui ont comptéer dans sa vie, de la façon d'écrire une chason, de ses inspirations et de quelques anecdotes. La rencontre s'est clôturée en chanson. Renaud, accompagné par son fidèle ami guitariste, Titi a interprété "En Cloque" et "Les Mots".

La presse en a parlé... a posteriori (parce que le secret a été bien gardé)

Les élèves du lycée Joliot-Curie
en aparté avec Renaud 

Le chanteur a parachevé le projet pédagogique mené par des lycéens de seconde autour de l’esprit critique et de la puissance des mots, en répondant à l’invitation d’une professeure de français de l’établissement sétois. La rencontre a eu lieu lundi à l’Espace Georges-Brassens.

Les grands moments d’une vie sont ceux qui s’affranchissent des outrages du temps. Ce sont aussi ceux que la mémoire n’abîme pas. Celui que la trentaine d’élèves de 2^nde10 du lycée Joliot-Curie de Sète ont vécu, lundi 20 juin, en compagnie de Renaud, est assurément de cette veine. Une parenthèse rare, comme un cadeau, qu’ils doivent à Stéphanie Valois, leur professeure de français, avec la complicité de l’équipe de l’Espace Brassens. L’idée a germé lorsque l’enseignante de 43 ans, fan du chanteur depuis son adolescence grenobloise, a écouté la chanson Les Mots, qui figure sur le nouvel album de Renaud. Ces mots, qui « rendent libre comme un oiseau » et qui « libèrent de tous les maux », Stéphanie Valois en a fait le socle de son projet de fin d’année scolaire. « J’ai voulu aider mes élèves à prendre conscience de la force et de la puissance des mots. En s’inspirant de la poésie qui se dégage des textes de Renaud, je les ai invités à imaginer la lettre que celui-ci aurait pu écrire à Georges Brassens aujourd’hui », explique-t-elle. Brassens, la référence n’est évidemment pas anodine : Brassens le Sétois, bien sûr, mais aussi Brassens le poète, celui qui occupe la plus belle des places dans le Panthéon de Renaud, non loin de René Fallet, Boby Lapointe, Pierre Desproges ou Victor Hugo. Dans le petit auditorium de l’espace éponyme, le chanteur aura ces mots émus pour l’homme Brassens, cette fois. « Il m’a fait le plus beau compliment de toute ma carrière en me disant un jour, dans l’aparté d’un plateau de télévision, que mes chansons étaient merveilleusement bien construites ».

« Mais qu’est-ce que je vais leur dire, aux mômes ?»

Touché par les lettres des lycéens sétois, Renaud a immédiatement répondu à l’invitation de Stéphanie Valois. « Le lendemain, j’ai eu la surprise de recevoir un mail de sa part qui me donnait son accord pour venir échanger avec les élèves », raconte l’enseignante, avec l’émotion et l’incrédulité qu’un gosse ne renierait pas. C’est un Renaud en blue-jean délavé et bandana rouge autour du cou, qui est apparu dans l’Espace Georges-Brassens. Le lieu ne lui est pas inconnu, puisqu’il s’y était déjà rendu il y a une dizaine d’années, comme le lui a rappelé la directrice Nicole Cassagne en l’accueillant. « Et moi qui croyais avoir une belle collection de livres et d’affiches de Brassens ! », s’amusa-t-il, admiratif, en s’attardant dans les salles d’exposition. Il se dégage de cet homme de 64 ans une fragilité et une sensibilité à fleur de peau. On a cru déceler aussi l’ombre d’une timidité contenue mais bien présente. « Combien sont-ils ? Mais qu’est-ce que je vais leur dire, aux mômes ? », s’inquiétera-t-il, quelques instants plus tôt, en quittant le restaurant La Praia. Attachant et authentique, Renaud s’est livré en toute simplicité au jeu improvisé des questions-réponses devant les adolescents, auxquels s’étaient joints quelques parents, ainsi que Ticha, la fille de Boby Lapointe. Un Renaud curieux et intéressé, également, lorsqu’à son tour il a voulu savoir ce que les lycéens avaient ressenti en se glissant dans sa plume pour écrire à Brassens. « Ecrire et faire vivre les mots sur la feuille et son blanc manteau… » Cet amour des mots, comme il le chante si joliment, Renaud nous l’a fait partager durant près de deux heures, dans l’intimité d’un auditorium conquis par sa générosité et sa disponibilité. Des mots, mais aussi deux chansons - dont En Cloque, l’une des préférées de son répertoire - qu’il nous a offertes en guise de cadeau, accompagné par Titi son guitariste.

Stéphane Dubourdieu, Agence Tout'Ecrit